Mens sana in corpore sano.

 

Ça a commencé doucement, il y a quelques années, l’air de rien, de façon presque inconsciente, à la suite d’une période de beuverie estudiantine (et un peu après aussi). Un ras le bol de la gueule de bois, des potes bourrés embarrassants, des situations relous, des maux de tête, qu’on s’inflige tout seul comme des grands cons… Et puis surtout j’aime pas l’alcool. En fait. Au delà du fait que je ne trouve plus drôle l’idée de me foutre une race, j’aime tout simplement pas ça. J’ai toujours trouvé ça relativement bien dégueulasse. Le concept de boire une bière au soleil, du vin à table, tout ça, j’ai jamais fait. Moi je buvais juste pour l’état second. Et en grandissant, si t’aimes pas ça, boire de l’alcool n’a pas tellement d’intérêt. Donc j’en bois 3 fois dans l’année, une coupette à Noël, un martini à l’anniversaire de la mama, et un cosmo avec la meilleure amie que je vois une semaine l’été.

Puis est venu le tour de la clope. Pas de raison particulière, juste marre de cette dépendance. C’est arrivé plutôt facilement, quasiment du jour au lendemain, j’ai juste décidé que je ne fumais plus. Et je ne fume plus depuis bientôt 2 ans. Ça change tout et rien à la fois finalement. On s’habitue très très bien au fait de ne pas dépenser 6e par jour, on oublie rapidement le chemin du bureau de tabac, on apprécie immédiatement de ne plus avoir peur de ne pas en avoir assez jusqu’au lendemain. Et vite, ça ne fait plus parti de ta vie.

Enfin la nourriture. C’est beaucoup plus récent. J’ai une famille qui mange plutôt bien, autant en terme de qualité que de quantité, donc je ne suis pas complètement étrangère à la notion de bien s’alimenter. Toutefois. Je m’en carrais pas mal jusqu’à peu. Adepte des fast food, du grignotage gras, des marques distributeurs (étudiant=mendiant), j’essayais vaguement de faire des pauses « vertes » de temps à autre. Et puis j’ai fait l’erreur de m’intéresser à ce qui se passe dans mon assiette. Il y a deux options. Soit on décide de fermer les yeux, de refouler ce que l’on vient d’apprendre et de continuer comme l’on a toujours fait. Soit ça change quelque chose. Je fais donc partie de la seconde catégorie! Je n’irais pas jusqu’à dire que je suis devenue végétarienne bio parce que ça n’est pas complètement le cas mais je ne mange plus de viande et de poisson depuis quelques mois, j’achète mes fruits et légumes dans une ruche, et j’essaie de consommer le moins possible industriel. Ya des ratés bien sûr. J’adore le coca et les m&ms…

J’imagine que c’est notre évolution logique, un mode de vie plus sain, plus réfléchi, plus en adéquation avec la nature. C’est pas encore une évidence pour tout le monde, loin de là, mais je pense vraiment qu’on est sur le bon chemin. Evidemment c’est compliqué et évidemment c’est une remise en question majeure mais ça fait du bien!

Je jure que si on m’avait dit que je tiendrais des propos comme ça il y a encore 2 ans, j’aurais répondu en toute assurance  » mon pote, tu te fourres le doigt dans l’œil bien profond ».

Comme quoi, on dit des conneries parfois :)