Dis moi ce que tu regardes #4 Les séries de la rentrée

Qui dit rentrée dit nouvelles séries. Bon je regarde pas tout, j’essaie d’avoir une vie un peu. Mais dans le lot, y’en a quand même en général un bon paquet qui me branche. Voilà celles que j’ai commencé à regarder:

  • Fear the walking dead. Of course. Ni ultra emballée, ni rejet total, à voir. Cette micro saison (6 épisodes) commence au tout début de l’épidémie, donc l’idée est plutôt cool mais fichtre, c’est long… Les persos sont à développer car certains sont franchement pas gégé… La mère a le charisme d’un poulpe, le père est à côté de la plaque, les 2 ados sont chiants, bref il faudra attendre le dernier épisode pour qu’on commence à se dire « Ah! Enfin! »
Têtes de poulpes déçus

Têtes de poulpes déçus.

  • Scream Queens. Bah j’ai bien kiffé. J’avais un peu peur que ça soit très ado, mais c’est franchement pas mal. J’ai décidé de faire confiance aux créateurs de Glee (je n’ai regardé que 2 saisons) et d’American Horror Story, et je ne suis pas déçue. J’ai ri. Ils prennent les clichés des pouffes, des campus US, des films d’horreur et en font un truc vraiment sympa. Les deux premiers épisodes sont plutôt hilarants,  à voir si ça tient la route sur la longueur.
  • Minority report. Brrrr. Un seul épisode de vu et très probablement le dernier. Vous vous souvenez du film. Et bien Précrime a été démantelé, les Précogs ont grandi, on les a relâché dans la nature, mais il y en a un qui a toujours ses visions et qui veut aider une jeune flic, tout en cherchant son jumeau qui a disparu, blablabla. NUL. A. CHIER. Restons sur le souvenir du film qui était très bien et oublions cet espèce de NCIS tout pourrave avec ses persos bidons.
Nuuuuuuul.

Nuuuuuuul.

  • Blindspot. Une jeune femme est retrouvée nue en plein Time Square, amnésique et recouverte de tatouages, dont le nom d’un agent du FBI. Ça me branche pas mal pour le moment, à voir si ça devient trop policier par la suite, c’est pas trop mon délire en général, mais pour le moment, le côté mystérieux de la meuf me va bien.
  • Narcos. Retrace la vie de Pablo Escobar et des cartels de la drogue colombiens. Je me laisse complètement faire avec cette série, la narration est top, les acteurs sont top, l’ambiance est top, bref c’est top!
Pervers pépère.

Pervers pépère.

  • Quantico. On suit de jeunes recrues au FBI qui apprennent à être de supers agents spéciaux, et en même temps, une double narration dans le futur qui montre qu’un de ces jeunes agents commet un acte de terrorisme de foufou. Qui, pourquoi, comment, à quelle heure mange-t’on, telles sont les questions qui demeurent sans réponse. Pas mal non plus, chaque recrue a des secrets, parait suspecte, jusqu’à ce qu’une autre paraisse encore plus suspecte, etc… Ça me fait un peu penser à Homeland, Brody est méchant, ah non en fait il est pas méchant, ah mais si l’enculé, c’est un gros batard! ah non il a pas eu le choix… Fin bref, ça s’annonce pas mal!
  • Supergirl. Du caca télévisuel. Pourtant j’adore The Flash, qui est un peu dans le style, des jolies couleurs, des beaux jeunes, des blagounettes. Mais autant j’aime d’amour Barry, autant Kara me file de l’eczéma. Sa vie jusqu’au moment présent est racontée en 2 minutes, elle n’a jamais utilisé ses pouvoirs en 20 ans, bim, elle s’envole et sauve un avion, elle n’a jamais parlé à personne de qui elle était vraiment, elle le raconte à un collègue parce qu’elle peut pas s’empêcher de se la péter, les effets spéciaux sont en carton, Ally Mac Beal est botoxée à mort (on est à moins de 20 minutes de l’épisode). Y’a aucune narration, aucune profondeur, ils veulent juste nous mettre un nouveau super-héros dans les pattes, mais désolée, j’achète pas.
Le meilleur effet spécial de la série.

Le meilleur effet spécial de la série.

  • The man in the high castle. Les années 60. L’Allemagne et le Japon ont remporté la seconde guerre mondiale et se partagent les Etats Unis. Et s’ils avaient perdu la guerre? J’ai vu le pilote, la suite doit sortir en novembre, ma vie entière est dédiée à cette attente. Adaptée d’un roman de Philip K. Dick, cette uchronie est folle, captivante, fascinante et promet un univers riche. J’ai tellement hâte!

Allez salut, j’ai un épisode de Doctor Who qui m’attend.

Dis moi ce que tu regardes #3

Alors essayons de ne pas partir dans tous les sens.

Lorsque j’étais petite, longtemps nous n’avons pas eu de télévision . Je n’ai donc pas pris l’habitude de suivre des séries étant jeune, je regardais quand je tombais dessus, que ça soit Ranma 1/2 ou Code Quantum.

Scott Bakula in Quantum Leap.

C’te grosse bombasse de Scott.

Et tout a changé il y a un peu plus d’une dizaine d’années, je suis devenue complètement débile et depuis je consomme de façon souvent frénétique un grand nombre de séries. Le binge watching, puisqu’un terme a été inventé, est un peu devenu une seconde nature. Alors bien sûr dans tout ce que je regarde, il y a des merdes, soyons réalistes. Beaucoup de choses que j’abandonne en cours de route, certaines que je retrouve un dimanche pluvieux pendant lequel je m’emmerde. Il y a les classiques que je n’ai pas vu, les populaires que je regarde comme tout le monde.

Je vais ici essayer de parler de trois découvertes récentes.

LAST MAN ON EARTH.

TLMoE

Si vous vouez une adoration à Troy et Abed ou que Michael Scott est définitivement le meilleur patron du monde, alors on peut s’entendre. Ne perdez plus une minute et filez regarder cette première saison, succulente et bien trop courte.

Le pitch en deux mot: Phil Miller est le dernier homme sur terre.

Passés les premiers temps où il choure tout ce qu’il peut, où il se procure la plus grande collection de pornos au monde et où il instaure une toilet pool, que peut-il bien arriver?

La série est portée par Will Forte, qui incarne un loser parfait. La deuxième saison arrive en septembre. Je n’avais pas ri (oui carrément ri) comme ça depuis longtemps.

 

BLACK MIRROR

BlackMirrorTitleCard

Bon là on ne rigole plus. Du tout. Black Mirror est une série britannique dont chaque épisode est indépendant, en terme de scénario et de casting (on appelle ça une série d’anthologie, pour votre gouvernante). Le thème est commun, celui de l’addiction aux « miroirs noirs », que sont nos écrans de télévision, téléphone, ordinateur etc… et de l’utilisation perverse que nous en faisons.

Je ne suis pas facilement choquée, je ne suis ni prude ni naïve, et pourtant le premier épisode a été sacrément perturbant. Je me suis donc empressée de regarder les autres, sept au total et chacun dans son genre bouscule, dérange et questionne.

RICK AND MORTY

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Série d’animation créée par Justin Roiland et Dan Harmon, le papa de Community, Rick and Morty est complètement barrée. Rick est un vieux scientifique alcoolique qui rote tous les trois mots et qui veut absolument embarqué son petit fils Morty dans ses aventures, aussi pourries que dangereuses.

Le concept de base développé par Roiland s’appelait The adventures of Doc and Mahrti, ceci explique peut être certaines ressemblances… La musique du générique fait penser à du Doctor who, ça parle inception et robots sexuels, bref, à consommer sans modération.

Y’en a 2/3 autres auxquelles je pense là comme ça, mais bon, on va faire ça tranquillement. A plus.

Dis moi ce que tu regardes #2

Il faut parfois un peu de temps avant que les bonnes choses n’arrivent jusqu’à moi, et je me doute que je ne dois pas être la seule dans ce cas. Donc avec 1 an de retard, laissez moi vous présenter Kenny Powers!

Eastbound and Down est une série de 6 épisodes produite par Will Ferrell  et Adam McKay, diffusée depuis février 2009 sur HBO. Danny McBride (Drillbit Taylor, Tropic Thunder, Observe and Report…) y incarne Kenny Powers, ex star du baseball, qui se retrouve contraint de retourner vivre chez son frère dans sa ville natale. Vulgaire, raciste, mégalo et défoncé en permanence, il accepte a contrecœur de devenir prof de sport et tente de reconquérir son ex petite amie. Le beauf de base avec une coupe de merde, que du très lourd donc.

La saison 2 commencera aux USA le 26 septembre prochain.

Merci la Frat Pack!